Généralités
Un auto-entrepreneur est une personne physique, il doit avoir minimum 18 ans, il peut le devenir pour deux raisons : il veut créer son entreprise ou parce qu’il veut avoir une double activité. L’auto-entrepreneur doit avoir une activité individuelle pour pouvoir profiter de ce régime. Il est important de le préciser car l’auto-entrepreneur doit être dans le régime social pour les indépendants. Les activités qui font partie du régime de la sécurité sociale ne pourront pas être des activités pour l’auto-entrepreneur.
L’auto-entrepreneur a des avantages fiscaux et aussi au niveau de sa comptabilité. L’auto-entrepreneur se doit de tenir une comptabilité limitée, effectivement l’idée est de présenter ses recettes chronologiquement et pour les auto-entrepreneurs qui ont une activité de commerce, ils doivent présenter dans un livre tous leurs achats. La seule preuve qui est demandé à l’auto-entrepreneur c’est de donner les dates de chaque mouvement de son activité, pour cela il aura simplement à regarder sur le relevé d’identité bancaire.
Si, à un moment donné, l’auto-entrepreneur doit rendre des comptes car il ne semble pas être en règle, il devra montrer des preuves, comme des factures par exemple, donc il a intérêt à les conserver. Ces preuves sont celles qui sont liées aux activités de l’auto-entrepreneur, ce sont donc des activités d’achats, de ventes et de services. Pour les frais généraux, l’auto-entrepreneur n’a pas besoin de conserver quoique ce soit. Les auto-entrepreneurs n’ont pas besoin de régler la TVA, néanmoins ils doivent le faire figurer sur chaque facture que l’auto-entrepreneur fait.
Particularités
Le régime de l’auto-entrepreneur est spécial, il présente des avantages mais il faut bien comprendre son fonctionnement. Tout d’abord, l’auto-entrepreneur paie des cotisations selon son chiffre d’affaire, on appelle cela le prélèvement libératoire fiscal et social. Par conséquent, l’auto-entrepreneur ne pourra pas déduire des charges ou autre. Par exemple, l’auto-entrepreneur ne pourra pas déduire des frais de transport ou les amortissements. Attention, le calcul que l’auto-entrepreneur doit faire se situe sur le chiffre d’affaire et non sur les bénéfices. La comptabilité de l’auto-entrepreneur est facile à gérer, néanmoins il aura vivement intérêt à ouvrir un compte bancaire, pour bien séparer ses opérations professionnelles du reste. Surtout que de cette manière, l’auto-entrepreneur peut tout de suite voir quel est le montant de ses recettes, donc le montant de ses cotisations. Par ce biais, l’auto-entrepreneur, sans se poser de questions, fera toutes ses opérations liées à l’activité professionnelle sur ce compte. Si vous vous renseigner bien, vous verrez que l’auto-entrepreneur peut avoir un compte bancaire gratuit et une identification professionnelle, c’est-à-dire que l’auto-entrepreneur pourra voir apparaître à côté de son nom, un autre nom, celui de son activité. De cette manière, il peut se protéger et faciliter le paiement des clients en ne présentant que ce nom d’activité.
Micro-crédit
Le micro-crédit consiste à prêter à des personnes qui sont dans des situations difficiles, au départ l’idée est partie pour faire rebondir les pays en voie de développement. En effet, dès qu’une personne a une situation précaire ou qui laisse penser qu’elle ne pourra pas rembourser, les banques refusent de prêter. Un auto-entrepreneur peut se voir refuser des prêts car il prend des risques en créant son entreprise et ça les établissements de crédits n’aiment pas. Il existe des organismes, des associations, qui sont prêtes à aider les auto-entrepreneurs en prêtant jusqu’à 10000€. Par exemple, un organisme peut prêter 5000€, l’auto-entrepreneur rembourse en deux ans avec un taux avoisinant les 10%, il peut aussi avoir un prêt d’honneur, où l’auto-entrepreneur n’a pas d’intérêts, ni caution. Ce genre de prêt fonctionne aussi bien avec des auto-entrepreneurs qui ont une activité de service ou de commerce. Les établissements de crédit sont poussés à faire ces démarches pour le développement d’activités dans un pays, cela représente un réel avantage pour les auto-entrepreneurs. Il est tout à fait possible de faire un prêt pour démarrer son activité, tel qu’un prêt pour son lieu de travail, l’auto-entrepreneur en profite grâce à la libéralisation du micro-crédit.
Prélèvement libératoire micro-social
L’auto-entrepreneur, lorsqu’il a adhéré au prélèvement libératoire, cotise pour l’assurance maladie maternité, les indemnités journalières, les allocations familiales, la retraite, le régime d’invalidité et de décès. L’auto-entrepreneur peut tout à fait prendre une deuxième sécurité pour la santé si il veut être plus prudent. En sachant, que le régime de l’auto-entrepreneur est fixé sur son chiffre d’affaire, la cotisation sécurité sociale le sera aussi, en revanche, attention à la mutuelle qui ne fonctionne pas de cette manière, c’est souvent un montant qui ne change pas selon les options choisies.
Assurances
Pour beaucoup de secteurs d’activité qui concernent l’auto-entrepreneur, une assurance responsabilité civile professionnelle est demandé. Cette assurance consiste à gérer en cas de problèmes avec le matériel, l’immatériel ou des problèmes liés au corporel, et cela par rapport aux personnes avec qui traite l’auto-entrepreneur, ses clients par exemple. Même dans des cas où cette assurance n’est pas obligatoire pour l’auto-entrepreneur, il verra que celle-ci est tout de même importante à avoir. De plus, certains traitants demande cette assurance, si ce n’est pas le cas, ils peuvent refuser de travailler avec l’auto-entrepreneur, c’est une garantie pour eux. En effet, lorsque l’auto-entrepreneur a une activité de service ou de commerce, il prend des risques liés à la personne ou il peut y avoir des risques extérieurs (incendie, inondation, problèmes informatiques).
Si l’auto-entrepreneur le désire, il peut ajouter à cette assurance un autre biais de protection : l’assurance défense recours. Cette assurance permet à l’auto-entrepreneur d’être assuré contre les problèmes juridiques et de payer moindre coût si il doit se justifier et qu’il fait appel à un avocat. Enfin, l’auto-entrepreneur peut toujours opter pour une assurance générale qui le couvrira dans tous les domaines et même d’autres domaines particuliers en choisissant des options qui l’intéresse.